Contractualisation
Établir un contrat entre deux parties (ou plus) c’est poser des bases juridiques pour que les intérêts de l’un·e ou de l’autre puissent être posés dans un cadre légal. Les rapports entre les acteurs et actrices du monde du livre évoluent, sont parfois aussi verticaux qu’opaques, amenant à des situations abusives et fortement empreintes d’injustices.
L’essor marchand du livre d’occasion est présenté synthétiquement par un croisement de données chiffrées et de débats qu’il soulève au sein de l’interprofession. S’ensuit un exposé des différentes positions et attentes des professionnel⸱les du livres concerné⸱es par ce (nouveau) marché.
Les fiches thématiques de Mélanie Cronier, chargée de mission écologie du livre et de la lecture chez Mobilis, recensent des initiatives sociales et écologiques contemporaines des métiers du livre, sur tout le territoire. Elles illustrent d’exemples de terrain le pouvoir de changement des acteurices du monde du livre et de la lecture, et sont accompagnées de ressources complémentaires sur chaque thème.
Cet entretien donne la parole à Benjamin et Sylvain, éditeurs aux éditions du commun, maison d’édition coopérative. Il fait partie de la collection «Ecologies éditoriales » réalisée par Valentin Chauveau, lors d’un stage à l’Association pour l’écologie du livre.
L’entretien aborde les questions de gestion, de répartition des connaissances et de la prise de décision entre partenaires. Sont débattues les questions de diffusion libre, du prix juste du travail et des liens entre acteurices du livre, dévoilant la complexité de gestion d’une petite maison d’édition et la remise en cause de tout un système capitaliste.
Argyll, c’est une maison d’édition, une librairie coopérative (l’Astrolabe), et un incubateur, pour mutualiser les forces. En créant Argyll, les 4 associés souhaitaient faire société et changer leur rapport au travail. Au centre des questionnements: la rémunération des artistes, l’accessibilité des livres, une volonté d’accompagner au mieux chaque texte et de ne pas participer à la surproduction éditoriale.
Ce document est issu d’une série d’entretiens menés par Valentin Chauveau dans le but d’interroger les maisons d’édition qui recherchent une cohérence écologique globale au sein de leurs pratiques.
Les auteurices de cet article analysent l’influence des usages informatiques et des logiciels propriétaires sur le fonctionnement d’une chaîne éditoriale. Cet écrit s’inscrit dans le colloque « Les écologies du numérique » organisé en 2018 par l’ESAD d’Orléans.
Ce travail contextualise l’assujettissement des structures éditoriales aux multinationales qui détiennent les logiciels de création, et présente les logiciels libres une alternative à la fois sociale et écologique. Les concepts développés articulent technologie et création collective pour penser d’une autre manière l’ensemble de l’écosystème du livre.
Cette enquête vidéo de l’émission Cash Investigation questionne le fonctionnement des labels et les pratiques du papetier indonésien APP.
Alors que l’origine des papiers utilisés par les livres est difficilement trouvable, cette enquête journalistique permet de se rendre compte du flou autour de la manière dont les forêts sont gérées et du type de bois coupé. APP – lié aux usines françaises – a déforesté des forêts indonésiennes puis planté des acacias en asséchant les sols et favorisant les incendies.
Les journalistes démontrent également les manques de vérification de l’entreprise PEFC, leader des labels forestiers.