Rencontre avec les éditions Rue de l'Echiquier
24/02/2023
15 min.
#Indépendance,
#Interprofession,
#Fabrication,
#Création,
#Flux,
#Territoire
« Un an après la création de la maison et avec d’autres (…), nous nous sommes organisés pour commencer un travail de sensibilisation du soin de la planète. (…) Cette année-là, seulement 50% de la production en France utilisaient des papiers labellisés ou recyclés. Nous voulions produire des livres de qualité en polluant moins. Avec les critères que l’on a instauré et que j’applique aujourd’hui, je suis loin de me considérer vertueux dans mon processus de fabrication, et chaque sujet revient à ouvrir une boîte de Pandore… »
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Rencontre avec les éditions Argyll
13/03/2023
15 min.
#Indépendance,
#Lecture,
#Territoire,
#Contractualisation,
#Numérique,
#Accélération
« La chaîne du livre est un champ du commerce moyenâgeuse et problématique, parce qu’elle est enjolivée par la magie du livre. Et il y a trop de gens qui se disent de gauche progressiste, sont capables d’interroger la manière dont i·els se nourrissent, mais pas du tout la manière dont i·els lisent. On pardonne aux livres des choses qu’on ne pardonnerait absolument pas à d’autres secteurs. (…) Je pense qu’il y a de nombreux travaux de fond à réaliser, mais un qui est important, ce serait de ne plus dépendre des mises en place. (…) On parle d’un problème systémique, et si je peux me permettre, ce n’est pas en changeant la manière de produire les livres que ça va changer… »
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Rencontre avec les éditions 205
31/03/2023
15 min.
#Interprofession,
#Indépendance,
#Fabrication,
#Territoire,
#Flux,
#Coopérations
« Je crois qu’il est nécessaire en tant que designer de travailler en même temps qu’on aime les livres, à apprendre à les aimer autrement. Il y a en effet une certaine esthétique à déconstruire, parce que les intentions de design peuvent écraser tout le reste. On aurait tendance à se dire « mais je l’ai pensé, je l’ai imaginé, je l’ai rêvé comme ça », quitte à oublier le reste : un code barre retravaillé qui ne passe plus dans la douchette, une absence de titre sur la couverture et un format qui contraignent le travail des libraires et la compréhension des lecteur·ices. Et vis à vis des auteur·ices, il faut veiller à ne pas écraser le geste de l’autre… On ne peut pas toujours prétendre avoir compris ce que l’on renvoie au public sur un terrain aussi subjectif. Alors en tant que designer, on peut essayer de se battre contre la gratuité, et ne pas imposer son geste. Évidemment il existe des démarches brutalistes qui sont sensées, mais elles le sont par nécessité. »
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