Faire des livres, faire société
« La chaîne du livre est un champ du commerce moyenâgeuse et problématique, parce qu’elle est enjolivée par la magie du livre. Et il y a trop de gens qui se disent de gauche progressiste, sont capables d’interroger la manière dont i·els se nourrissent, mais pas du tout la manière dont i·els lisent. On pardonne aux livres des choses qu’on ne pardonnerait absolument pas à d’autres secteurs. (…) Je pense qu’il y a de nombreux travaux de fond à réaliser, mais un qui est important, ce serait de ne plus dépendre des mises en place. (…) On parle d’un problème systémique, et si je peux me permettre, ce n’est pas en changeant la manière de produire les livres que ça va changer… »